Malgré que je ne suis pas officiellement en build-up pour un marathon ou une course précise, je sens tout de même le besoin de pousser la note un peu depuis la mi-juin. J'ai pris deux semaines off au début du mois de juin et depuis, j'essai de construire une bonne base qui je l'espère va me donner des ailes cet automne. Je ne vais jamais faire de très gros temps en course à pied mais je travaille quand même très fort pour atteindre un certain niveau. Disons une forme qui me permettra un de ces jours de faire 2:20 sur un marathon. Alors voilà ce qui me fait chausser mes souliers de course parfois trois par jour par manque de temps et qui, de temps en temps, donne de pas pires résultats.
Je le dis souvent aux gens près de moi mais tant et aussi longtemps que je retirerai du plaisir à m'entraîner, je vais continuer à le faire. Simplement, maudit que c'est tough des fois...
La dernière semaine n'y a pas échappé. Elle s'est conclue avec un millage total de 182k et surtout, un très gros week-end. En fait, le genre de week-end à ne pas faire trop souvent car il augmente de beaucoup le risque de blessure et dans mon cas, diminue de façon directement proportionnel mon plaisir de courir. Avant de rentrer dans les détails des trainings comme tel, il faut expliquer la situation particulière des dernières semaines.
Comme mon partner d'entraînement David Le Porho fait le marathon de Berlin le 28 septembre prochain, nous ne somme pas tout à fait synchroniser dans notre préparation. Lui fait du gros millage (environ 20 à 40k de plus que mois par semaine) et il a besoin de faire de gros workouts très spécifiques au marathon. Par chance et contrairement au dernier build-up, le fait de faire un moins gros volume me permet de le suivre dans ses entraînements spécifiques. J'ai pris la décision de l'accompagner dans sa préparation pour plusiseurs raisons:
1) c'est tellement difficile un build-up marathon que je ne pouvais pas le laisser seul dans ce processus, donc je l'accompagne le plus souvent possible dans les jogs mais surtout, à tous ses trainings.
2) David et moi on a des forces différentes, ce qui fait que l'on se complète bien comme partenaires d'entraînement. Lui a besoin de travailler sa vitesse, moi mon endurance spécifique. Ce qui fait qu'il intègre tout de même des trainings en vitesse (ce qui est bon pour ma préparation en ce moment) et il fait aussi des trainings spécifiques de volume marathon (aussi bon pour moi car ma lacune).
3) Je n'avais pas vraiment de course importante au programme avant le 7 septembre, donc aussi bien en profiter pour s'entraîner fort.
Alors voilà, après un workout très ordinaire pour moi le mardi soir (encore fatigué de la longue du dimanche), j'ai enchaîné avec trois journées de "bread and butter" : un 11.5k en matinée pour me rendre au bureau et un 13k le soir pour revenir. Ces deux parcours me conviennent bien, je jog jamais très vite et suis capable quand même de "récupérer" à travers ces 25k quotidiens.
Pour le week-end, David voulait faire un gros workout de type Canova (un kilo rapide suivi d'un kilo plus lent), alors Dorys mon coach nous a concoté un beau petit plan. On devait faire (sur le bassin de l'île Notre-Dame) 2 X (3 X 2k) @ 3:10/k pour le premier kilo et 3:20/k pour le suivant, ensuite 3:20 pour le premier, 3:10 pour le suivant et ainsi de suite. On avait environ une minute de repos (la largeur du basin) entre les répétitions et 5 minutes avant de recommencer l'autre série. Un total de 12k très difficile et un total de 30k pour la journée.
Le lendemain, gracieuseté de Polar Canada et de Pat Beauchemin qui m'avait inscrit à la course, je suis allé me faire bien du fun à Lachine pour un 10k. L'idée de départ était de me rendre au jog de chez moi (18k) et ensuite de faire la course au pace marathon. Journée de canicule et hyper humide, maudit que je la sentais pas celle là en me réveillant le dimanche matin...
Mes jambes étaient mortes, m'envoyaient tous les signaux pour prendre une journée off mais non...je suis allé quand même. Les premiers kilos de jogs furent pénibles mais le bon côté du volume, c'est que tu finis toujours par retrouver une quelconque forme de bonnes sensations. Au départ de la course et un peu inquiété par mes sensations médiocres, mon idée était de faire du 90% pace marathon finalement (autour de 3:35/k). Sauf qu'une fois parti et avec la quantité de gens sur le bord du parcours pour encourager les coureurs, j'ai franchi le premier kilo en 3:15...À partir de ce moment je me suis dit qu'il fallit que je profite de la fenêtre d'opportunité que j'avais, c'est-à-dire avoir de pas si pires jambes finalement; et tenter de terminer au rythme marathon. Ce que j'ai fait finalement en terminant en 33:33 sur un parcours très sinueux (pistes cyclables...).
MA SEMAINE DU 18 AU 24 AOUT 2014:
L Am 11.5k Pm 13.5k
M Am 5.5k Pm workout: 5 x mile (5:08, 5:02, 4:59, 4:59, 4:59) + 1200m (les droits rapides et les courbes au jog)
M Am 13.5x Pm 11.5k
J Am 11.5k Pm 13k
V Am 14k Pm 11.5k
S Am 30k (workout de 2 X 3 X 2k)
D Am 28k (10k race @ 33:33)
TOTAL 182k
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire